Elle est située sur une place intérieure au village, qui sert de cadre à de nombreuses manifestations folkloriques ou artistiques.
C’est une tour carrée (ou presque) de 11,05 m par 12,05 m de coté,
de 3,50 m d’épaisseur à la base, 2 m aux étages.
de 15 m de haut ( réduite – dit-on – de 6 ou 10 m avant la Révolution, mais où sont passées les 300 m² de pierres qui auraient été enlevées ?)
Orientée plein sud, ses quatre cotés regardent donc les quatre points cardinaux. Exceptionnelle par ses dimensions, elle l’est aussi par ses énormes pierres de taille en grès, façonnées avec un grossier bossage en relief qui accentue son coté grandiose.
C’est autour de ce donjon, établi au sommet d’une colline facilement défendable, que le village s’est bâti en toile d’araignée.
Ce donjon, servant pour se défendre et pour habiter, avait trois étages :
- La pièce au niveau du sol était un cellier, qui servait parfois de cachot. Elle n’avait pas d’accès extérieur on y descendait par une trappe, récemment bouchée. Un pilier central, qui était plus épais à la base, supportait la voûte de cette salle, puis les planchers des étages supérieurs.
- La pièce du premier étage correspondait à une salle d’armes. Une porte donnait sur l’extérieur, on y accédait par une échelle. On remarque une meurtrière dont l’embrasure est triangulaire .
- Le deuxième étage était une pièce résidentielle, avec encore deux importantes meurtrières percées dans le mur sud. Une baie rectangulaire, sur le mur est, lui donne un certain confort.
- Le troisième étage, terrasse sommitale reconstituée très récemment, est relativement fidèle, le béton armé mis à part, à son allure d’origine.
- Une seconde tour était le prolongement vertical du four seigneurial, qui existe toujours. On ne précise pas à quelle époque exacte sa partie supérieure a été détruite.